D’où vient cette sensation désagréable que les autres font mieux, que leur vie est plus belle que la nôtre, qu’ils ont réussi et pas nous ?
Table des matières
- Pour commencer
- On a appris à nous comparer aux autres
- Ça n’a pas toujours été comme ça
- La comparaison est un besoin
- La déprime des gens heureux
- Conclusion
- Mes astuces
- Tu veux aller plus loin ?
Pour commencer
Pourquoi les autres réussissent mieux que moi ?
Il peut y avoir de nombreuses raisons pour lesquelles les autres réussissent mieux que nous dans certains domaines. Cela peut être dû à des différences dans les compétences, l’expérience, la motivation, les opportunités, la chance ou d’autres facteurs.
Il est important de se rappeler que la réussite est relative et subjective.
Ce qui peut être considéré comme une réussite pour une personne peut ne pas l’être pour une autre.
Par conséquent, il est important de se concentrer sur nos propres objectifs et notre propre définition de la réussite plutôt que de comparer constamment notre situation à celle des autres.
Pour cela, il nous faut comprendre un peu mieux ce qu’il se passe dans notre tête.
On a appris à nous comparer aux autres
Déjà enfant, on remarque que nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne : les profs sont plus sympas avec certains élèves, certains de nos camarades sont populaires, même nos parents, parfois, nous compare à la fille de la voisine qui elle a réussi le concours d’équitation.
Encore à l’âge adulte, on a tous cette sensation désagréable lorsque quelqu’un nous parle de sa réussite fulgurante.
C’est encore pire lorsque cela touche un domaine que nous sommes en train de travailler.
On arrive facilement imaginer la sensation ressentie lorsque Jacqueline nous dit qu’elle a quitté son job pour lancer une startup en communication et qu’en à peine 6 mois, elle a déjà fait 50’000 de CA. Alors que nous sommes nous-mêmes en train d’essayer péniblement de supporter notre patron pour réussir à boucler les fins de mois.
Ça n’a pas toujours été comme ça
À une époque pas si lointaine, nous vie était plus ou moins toute tracée.
Que ce soit le travail, la vie de couple ou de famille, les choix étaient limités et plus ou moins déjà décidés.
Aujourd’hui, tout est possible !
Mais alors, nous devons faire nos preuves chaque jour qui passe.
Nous sommes évalué· es et nous devons trouver et faire notre place depuis notre petite enfance déjà.
Et bien entendue, si cette place peut être éclatante aux yeux des autres, c’est encore mieux. Reprendre l’entreprise de papa et fonder une famille ? Pourquoi faire ? C’est beaucoup trop moyen comme vie !
Et voilà au grand jour notre problème : on veut être et avoir une vie exceptionnelle !
Amour, argent, poste brillant, pouvoir, etc.
On ne se contente plus des petites choses de la vie qui nous rendent heureux· se. On nourrit notre ego et on perd le sens de notre bonheur.
Quand la totalité des gens sont exceptionnels, ils en deviennent forcément communs.
Et c’est ici que l’escalade démarre.
Même lorsqu’on atteint certains paliers exceptionnels, on reste insatisfait. Souvent, ceux-ci ne sont même pas à la hauteur de nos espérances, de l’idée qu’on s’en était faite.
On se retrouve comblé·e seulement quelques instants lorsqu’on peut enfin partager cette réussite en public et encore. Il suffit que notre interlocuteur nous partage ses propres réussites pour qu’on se retrouve instantanément frustré·e et envieux· se à nouveau.
La comparaison est un besoin
Tout petit, le mimétisme nous permet d’apprendre tout ce qui nous entoure.
On reproduit simplement ce que les autres font, sans se poser de question.
Bébé, si on voit papa mettre le cube en bois dans le jouet en plastique, on ne se demande pas s’il a une forme en bois adaptée à chaque trou, on fait juste le même geste que papa.
À 6 ans, on ne se demande pas si on aime mettre du rouge à lèvre et si la teinte convient à notre pigmentation, on veut juste faire comme maman.
En grandissant, on continue à le faire, mais on ajoute la comparaison de ce qu’on fait avec ce que la personne mimée à fait.
Pourquoi en faisant la même chose, je n’ai pas le même résultat ?
Ici encore, on se compare sans même nous demande si on a vraiment envie de faire cette chose ou si cette chose est faite pour nous.
« La maison du voisin est bien plus belle que la mienne et en plus, il l’a faite en grande partie lui-même et ça lui a couté moins cher et il a pu partir aux Bahamas avec sa famille.«
Super !
Mais aurais-tu vraiment voulu construire cette maison toi-même ? Prendre ce temps pour ça ? Et aurais-tu vraiment utilisé l’argent économisé pour partir aux Bahamas ?
Ce sont là les questions importantes à nous poser lorsqu’on se compare.
Suis-je juste envieux·se ?
Est-ce que j’aimerais juste avoir le résultat sans faire les efforts ?
Est-ce que j’aimerais que les autres soient moins heureux ?
Ou aurais-je véritablement voulu le faire ?
Si c’est totalement ta volonté propre, qu’est-ce qui t’a retenu· e d’apprendre les compétences nécessaires pour le faire ?
La déprime des gens heureux
Pourquoi eux et pas moi ?
Des études* en sociologie ont démontré qu’en réalité, nous comparer aux autres, plus que nous apprendre, nous déprime.
On rumine notre malheur, on aimerait être à leur place.
« Je suis toujours célibataire, alors que tous les gens sur Insta sont en train de se mariés et de faire des enfants.«
Qu’est-ce qui nous dit que ces gens sont heureux ?
Qu’est-ce qui nous dit que ces gens n’ont pas embelli la situation ?
Et surtout, qu’est-ce que qui nous empêche de construire ce bonheur pour nous-mêmes ?
*si ça t’intéresse, je te laisse aller faire tes propres recherches, je lis tellement que je ne me souviens jamais de l’origine de mes sources
Conclusion
Comme voir le mirage d’une oasis au milieu du désert lorsqu’on a trop soif, l’idée que les autres réussissent mieux que nous est souvent une histoire d’illusion.
Nous avons chacun nos challenges et oui, certaines personnes ont ce que toi tu désires, mais peut-être que ce n’est pas ce qu’elles veulent et que toi, tu as ce qu’eux désirent.
Ainsi est faite la vie.
Lorsque nous devenons conscients de nos désirs réels, la comparaison cesse de nous bloquer. Elle peut même devenir un moteur et nous faire dépasser nos propres limites.
Dernière chose, nos actions, nos réussites ne défissent pas qui nous sommes.
Que fais-tu ≠ Qui es-tu.
Probablement, serait-il bien de commencer par là : qui es-tu ?
Mes astuces
La comparaison sans action est un poison.
Retiens cette rime !
Pour combattre tout ce qui précède, je te propose mes astuces/actions :
- Passe moins de temps sur les réseaux sociaux.
Et prend ce temps pour faire des choses qui te remplissent.
- Si tu vois quelqu’un que tu envies, dis-toi une chose gentille à toi-même et dis-lui une chose gentille.
Tu peux le faire dans ta tête, mais aussi en réalité.
1 chose gentille pour toi, parce que tu n’es pas moins bien que cette personne.
1 chose gentille pour elle, parce qu’elle ne mérite pas l’énergie négative qui se dégage de ton mal-être.
Imagine le sentiment que tu aurais si tu écrivais un petit message gentil à une personne que tu envies sur insta et que celle-ci te répondait positivement et te remerciait.
- Fais du bénévolat
S’occuper des autres est un formidable moyen de nourrir notre être.
On se sent utile, en sécurité et nos pensées envers nous-mêmes deviennent meilleures.
- Voit en l’autre un·e allié·e plutôt qu’un·e ennemi·e.
N’oublie pas que nous en sommes tous à la même. Personne ne vit une vie en se sentant en total sécurité, 100% heureux, sans jamais vouloir ce que les autres ont ou se trouver moins bien. - Défini ce qu’est la réussite pour toi.
Pour toi, pas pour la société.
Et commence à entreprendre des actions dans ce sens.
- Apprends à gérer tes pensées.
Tout commence dans ta tête. Tout ce qui entre ta tête est filtré par tes croyances, ce que tu as appris, vécu et pleins d’autres choses accumulées tout au long de ta vie.
Apprends à changer ça et ta vie changera.
Comme arrêté de voir la vie en jaune et simplement décider d’essayer de porter des lunettes teintées d’une autre couleur…
Tu veux aller plus loin ?
Si tu sens que tu as du mal à travailler seul·e, le coaching de vie peut te permettre d’avancer.
Il peut aussi être facilement combiné à la PNL selon les besoins, pour changer tes programmations neuronales.
Tu trouveras de plus amples informations ici
Tu peux m’écrire pour en discuter sur instagram ou whatsapp.
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