Un sujet où on en sait tellement et si peu à la fois.
Table des matières
- Quelques notions sur les émotions
- Comment ça fonctionne ?
- Nos émotions sont essentielles
- L’équilibre émotionnel
- Les émotions positives contre les émotions négatives
- Hormones et neurotransmetteurs à notre secours
- Quelques faits en vrac
- Les émotions sont un sujet extrêmement vaste
- Tu veux aller plus loin ?
Quelques notions sur les émotions
Les émotions naissent dans notre système limbique, aussi appelé cerveau limbique ou cerveau émotionnel justement.
Ce système est une partie de notre cerveau qui se compose de plusieurs structures qui prennent en charges notre mémoire, nos comportements, etc.
Aujourd’hui, les neurosciences s’accordent pour reconnaître l’absence de centres.
À l’époque, nous apprenions à l’école qu’il y avait un centre pour le langage, un centre pour la vision, etc. Maintenant, les neurosciences parlent de « systèmes composés » avec plusieurs structures reliées entre elles.
On peut distinguer les émotions, des sentiments.
Les émotions sont clairement ressenties au niveau corporel, tandis que les sentiments sont la retranscription verbale de cette émotion.
On peut donc dire que l’émotion est objective et le sentiment subjectif.
Comment ça fonctionne ?
Cela dépend de l’émotion ! Étrange, mais vrai.
Comme dit plus haut, plusieurs structures de notre cerveau communique entre elles et certaines émotions peuvent prendre des raccourcis.
En résumé, un stimulus est transmis à notre amygdale via le thalamus. En général, c’est l’amygdale qui se charge des émotions « fortes ».
Presque instantanément, l’information arrive à l’hypothalamus et lui permet de sécréter les hormones correspondantes au stimulus. C’est ça qui va déclencher nos sensations corporelles.
En parallèle, de manière un peu plus lente, notre hippocampe va « comparer » le stimulus aux expériences passées et le cortex préfrontal va décider de la gestion « évoluée » de ce stimulus.
Un exemple pratique pour t’aider ?
Souviens-toi à l’école, la première fois que tu as dû te lever pour faire un exposé. Instantanément, tu as la boule au ventre, tu as chaud, tu as l’impression d’avoir oublié la totalité de ton exposé. Tu prends ton courage à deux mains et tu commences à parler.
Dans la majorité des cas, ton cortex préfrontal a fini de faire son travail et tu retrouves (presque) tous tes moyens et réussis à finir ton exposé sans problème.
Le processus est à la fois conscient et inconscient.
Mais pourquoi notre cortex préfrontal n’est pas plus rapide ? Pour une question de survie.
On aura plus de chance de survie en confondant une branche avec un serpent, que l’inverse. Notre fuite sera bien plus rapide.
Nos émotions sont essentielles
Parfois, on peut croire que les émotions nous complique la vie plus qu’autre chose.
En réalité, nos émotions sont un moyen de survie ultrapuissant.
De fait, les émotions font partie de notre humanité, mais nous ne sommes de loin pas les seuls animaux à en ressentir.
Par exemple, la peur nous permet de fuir ou de nous défendre.
La joie nous permet de tisser des liens sociaux.
Négatives ou positives, elles ont leur raison d’être.
Nos réactions émotionnelles nous indiquent également nos besoins.
Je sais qu’il est parfois difficile de les interprétées et de les relier au besoin correspondant.
L’équilibre émotionnel
Ressentir des émotions est naturel (sauf pathologies), mais la gestion de celles-ci s’apprend.
Nos prédispositions génétiques ainsi que notre vécu influencent la gestion de nos émotions. En grandissant, nous mettons des stratégies en place qui vont se perfectionner avec le temps.
Mais parfois, on peut finir par en faire « trop ».
À force de sonder nos ressentis physiques, comme contrôler notre respiration, on peut finir par créer un stress ou même des angoisses lorsqu’on perd le contrôle de ces ressentis.
Les réprimer n’est pas une bonne stratégie non plus.
À force, on va développer d’autres stratégies qui peuvent finir par devenir des troubles du comportement.
Il ne faut pas non plus oublier les changements hormonaux dans l’influence de nos émotions : la puberté, la grossesse, les sentiments amoureux, etc.
Les émotions sont une indication, une boussole, on devrait pouvoir se poser en observateur pour les interpréter.
Et dans le cas où l’émotion ne correspondrait plus à notre environnement actuel, on devrait gentiment réapprendre à la ressentir dans un autre contexte. Lui donner de l’attention le temps de créer un nouveau « souvenir ».
Les émotions positives contre les émotions négatives
Aujourd’hui, on a tendance à ne vouloir garder que les émotions positives et effacer les émotions négatives. C’est le « positivisme à tout prix »
Il faut aussi garder en tête que nos ressentis émotionnels sont assez subjectifs. Si on enlève les effets physiques.
Un exemple flagrant pour illustrer la nuance, être joyeux peut sembler positif. Se réjouir du malheur d’autrui le semble beaucoup moins.
Dans les deux cas nous ressentons de la joie et sécrétons les hormones qui vont avec.
Un autre paramètre intéressant est l’enregistrement positif d’une émotion négative.
Hormones et neurotransmetteurs à notre secours
Les expériences positives nous font ressentir des émotions positives et nous font sécréter de la dopamine, qui nous fait nous sentir satisfait. C’est notre système de récompense.
La dopamine, notre « hormone de la motivation », a un effet euphorisant.
La sérotonine, notre « hormone du bien-être », lutte contre la mauvaise humeur, la dépression.
L’endorphine, notre « hormone de l’énergie », nous donne une force tranquille.
Ici, je n’entrerai pas dans les détails ni dans la différence entre hormones et neurotransmetteur, ça risquerait d’être trop compliqué pour pas grand-chose.
Lorsqu’on traverse une situation difficile, mais qu’on réussit à la surmonter, ce processus de « récompense » se déclenche aussi. C’est ce mécanisme qui fait que certaines personnes ont besoin que ce soit difficile pour se sentir satisfaits.
Ou comme les sportifs qui redemandent le bien-être d’après sport, ou parfois même les poussées d’adrénaline.
La perspective de recevoir une récompense nous pousse à agir, mais l’élément déclencheur est toujours le motif.
Cela peut être un motif simple, comme la faim, ou un motif plus poussé comme obtenir un diplôme.
Un stimulus déclenche une envie.
L’idée d’être récompensé, en assouvissant cette envie, nous motive et crée des émotions.
L’envie assouvie, nos « hormones du bonheur » sont sécrétées.
Ce processus est enregistré et s’il est positif, nous en redemanderons.
Ça marche avec la plaque de chocolat, mais ça peut aussi marcher avec les objectifs que tu veux accomplir !
Quelques faits en vrac
Futurs mamans
Dès la 12e semaine de grossesse, l’embryon ressent les émotions de sa mère.
À travers le cordon ombilical, la mère transmet aussi des hormones. Celles du bonheur comme celles du stress.
Les achats émotionnels
Les achats que nous faisons sont décidés, en moyenne, à 90% par nos émotions.
Les muscles du visage
Pour sourire, il nous faut entre 2 et 15 muscles, alors que pour faire la tête il nous en faut plus de 40.
Les émotions sont un sujet extrêmement vaste
Je crois que c’est suffisant pour un seul article !
Si tu veux d’autres informations peut-être que cet article t’intéressera également : l’intelligence émotionnelle, comment améliorer son QE.
Tu veux aller plus loin ?
La gestion des émotions peut être parfois difficile à traverser seul.
Si c’est ton cas, le coaching peut t’accompagner à faire connaissance avec elles et à mieux les comprendre.
Si tu as besoin de moments de calme parce que tu te sens dépassé par tes émotions, la réflexologie plantaire peut être un très bon soutien.
Tu peux m’écrire pour en discuter sur instagram ou whatsapp
Tu peux aussi directement prendre rendez-vous.
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